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Hawker Typhoon

Hawker Typhoon

 Hawker Typhoon (Royaume-Uni)

Caractéristiques Hawker Typhoon Mk IB
Type : chasseur bombardier.
Moteur : Napier Sabre II refroidissement par eau développant 2 180 ch (1 626 kW).
Performances : vitesse maximale 5 485 m, 652 km/h ; temps de montée à 4 570 m, 6 mn 12 s; plafond pratique, 10 365 m; rayon d'action avec charge offensive, 820 km.
Poids : à vide, 3 993 kg ; maximal au décollage, 6 341 kg.
Dimensions : envergure, 12,67 m; longueur, 9,75 m; hauteur, 4,66 m; surface alaire, 25,92 m².
Armement : 4 canons de 20 mm dans les ailes ; 2 bombes de 454 kg ou 8 roquettes de 27,200 kg.

Le Hawker Typhoon faillit être aban­donné en raison d'une multitude de difficultés de mise en ceuvre, liées à sa conception, à son développement et, surtout, à la mise au point hâtive du moteur, lequel fut mis en service sans que ses divers défauts de fonc­tionnement aient été maîtrisés.

Cet intercepteur était destiné à rempla­cer le Hurricane. Après plusieurs prestations décevantes dans ce rôle, il fut réorienté vers l'attaque au sol. Dans cette fonction, de réelles qua­lités se firent jour et, à la suite d'essais à Boscombe Down en 1942, le Typhoon prit part aux opérations sur le continent avec deux bombes sous voilure de 113 kg qui s'ajou­taient à son armement de quatre canons Hispano de 20 mm. Volant à côté de vieux « Hurribombers » (des bombardiers Hurricane), les chasseurs bombardiers Typhoon Mk IB des 175e, 181e et 245e escadrilles poursuivirent leurs opérations dans la Manche, tandis que d'autres s'aventuraient au-dessus des Pays­Bas et de la France, pays aux mains de l'ennemi, attaquant les terrains d'aviation, les réseaux routiers et ferroviaires, et d'autres objectifs d'importance vitale.

Les premières opérations avaient démontré que le Typhoon armé de douze mitrailleuses Browning de 7,7 mm était relativement inefficace pour l'attaque au sol, et cette ver­sion fut abandonnée. Une faiblesse de structure se manifesta à la join­ture de l'empennage et du fuselage, et de nombreux accidents furent au départ attribués à la rupture en vol de l'empennage. Pour y remédier, une opération rudimentaire fut réa­lisée qui consistait tout simplement à riveter de nombreuses plaques tout autour de la jointure. A sa mise en service surgit un problème opé­rationnel inattendu, en raison d'une ressemblance superficielle entre le Typhoon et le Focke-Wulf Fw 190. Il en résulta que plusieurs appa­reils furent abattus par des canons « amis », jusqu'à ce que des bandes de reconnaissance très visibles, en noir et blanc, soient peintes sous les ailes des Typhoon.

Malgré toutes ces tribulations, cet avion trapu se révéla en 1944 une des armes les plus puissantes de l'arsenal allié lors du débar­quement en Normandie. Sa charge offensive fut portée progressivement 907 kg. Le Typhoon fut aussi uti­lisé, avec des effets dévastateurs, comme avion d'assaut armé de roquettes, détruisant des stations radar côtières avant le débarque­ment et des concentrations de blin­dés allemands.