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Saro London

Saro London (Royaume-Uni) 
 
Saro London

Caractéristiques Saro London Mk II 

Type : hydravion de reconnaissance côtière (équipage de 6 hommes).
Moteurs : 2 Bristol Pegasus X de 9 cylindres en étoile à refroidissement par air de 920 ch.
Performances : vitesse maximale au niveau de la mer, 228 km/h ; vitesse ascensionnelle initiale, 360 m/mn; plafond pratique, 6 065 m; distance franchissable maximale, 2 800 km.
Poids : à vide, 5 035 kg; maximal au décollage, 9 979 kg.
Dimensions : envergure, 24,38 m; longueur, 17,31 m; hauteur, 5,71 m; surface alaire, 132,38 m².
Armement : 1 mitrailleuse manuelle Lewis de 7,7 mm montée sur affût extérieur à l'avant, à mi-coque et à l'arrière; 907 kg de bombes, de mines ou de grenades sous-marines transportées sous les ailes inférieures.

Conçu selon les principes qu'appli­quaient les Britanniques dans les années vingt en matière de cons­truction d'hydravions, le biplan bimoteur Saro London était un appareil entièrement métallique, avec des ailes et un empennage entoilés. Ce modèle opéra dans le cadre du Coastal Command de la RAF au cours des deux premières années de la Seconde Guerre mon­diale.

Répondant à la spécification R.24/31 du ministère de l'Air britan­nique, son prototype prit l'air en 1934, propulsé par deux Bristol Pegasus III en étoile de 750 ch montés sur l'aile supérieure afin d'être à l'abri des projections d'eau au moment du décollage et de l'amerrissage ; cet appareil effectua ensuite plusieurs périodes de ser­vice, entre 1934 et 1936, au sein des Squadrons 209 et 210 implantés à Felixstowe et Gibraltar.

Les pre­miers exemplaires de série, pourvus de moteurs Pegasus III, commen­cèrent à être livrés en mars 1936, mais à partir du onzième appareil, les avions reçurent des Pegasus X et changèrent de désignation, deve­nant les London Mk II, qui équi­pèrent en 1936 les Squadrons 201 et 204, respectivement basés à Calshot et Mount Batten.

En 1937, ils rejoi­gnirent le Squadron 202 à Kala­frana (Malte) et le Squadron 228 à Pembroke Dock. Quand la guerre éclata, en septembre 1939, les-Lon­don volaient encore avec le Squa­dron 201, qui opérait alors à partir de Sullom Voe, dans les îles Shet­land, et avec le Squadron 202 à Gibraltar; ils avaient également rééquipé au mois de juillet 1939 le Squadron 240 d'Invergordon.

Ces hydravions effectuèrent des patrouilles maritimes au-dessus de la mer du Nord et de la Méditerra­née ; quelques-uns furent munis d'un gros réservoir dorsal afin d'augmenter leur rayon d'action. Ils pouvaient emporter sous l'emplan­ture de l'aile inférieure jusqu'à 907 kg de bombes, de grenades sous-marines et (dans certains cas) de mines. Les London accomplirent en fait une grande partie des mis­sions de patrouille menées au­dessus de la mer du Nord et qui avaient pour but de guetter l'intru­sion dans l'Atlantique de navires de surface et de sous-marins ennemis, ainsi que le retour au port des for­ceurs de blocus allemands.