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Classe I-400

Classe I-400 (Japon)

Caractéristiques
Classe I-400
Type : sous-marin de croisière.
Déplacement : 5 223 t en surface ;6 560 t en plongée.
Dimensions : longueur, 121,90 m;largeur,  12 m; tirant d'eau, 7 m.
Appareil moteur : en surface,moteurs Diesel de 7 750 ch(5 780 kW) ; en plongée, moteursélectriques de 2 400 ch (1 790 kW) entraînant deux arbres.
Vitesse : en surface,  19 nœuds;en plongée, 7 nœuds.

Autonomie : en surface, 7 000 kmà 14 nœuds; en plongée,  110 kmà 3 nœuds.
Armement : 1 canon de 140 mm,10 canons de 25 mm AA,3 aéronefs Aichi M6A1 (dotésde torpilles et de bombes), 8 tubeslance-torpilles de 533 mm (sur l'avant) et 20 torpilles.
Equipage :  140 officiers et matelots (personnel de vol inclus).

 

 

Pour atteindre les objectifs stratégi­ques sur la côte ouest des États-Unis, les Japonais développèrent l'idée d'un sous-marin porteur de deux hydravions-bombardiers. Les besoins d'autonomie, d'arrimage des appareils et de stabilité exi­geaient des dimensions exception­nelles. C'est ainsi qu'apparut la classe I-400, connue officiellement sous le nom de Type STo pour Sen-Tokou ou sous-marin spécial, pour satisfaire aux trois fonctions de contrôle, d'attaque et de reconnais­sance. A cause de la longueur de 122 m, le rapport longueur/largeur propre à un cylindre unique fit sur­gir le problème de la profondeur de la coque.

Pour y remédier et per­mettre des plongées de 100 m, les Japonais construisirent la coque épaisse en forme de 8. A l'instar des autres sous-marins japonais, la performance en plongée était peu satisfaisante. En outre, la navigation au schnorchel était assez primitive. Le hangar qui abritait les aéro­nefs était un cylindre étanche et indépendant, mais accessible de l'intérieur de la coque. Légèrement incliné, il se prolongeait par une rampe de lancement qui s'étirait sur toute la longueur de l'avant-pont. En conséquence, la longue struc­ture du kiosque était excentrée sur bâbord. Deux moteurs Diesel entraînaient, par l'intermédiaire d'une boîte de vitesses commune, chacun des deux arbres porte-hélice. Les sous-marins de la classe I-400 étaient de manœuvrabilité dif­ficile, en particulier en plongée.

Comme ceux de la classe 1-13, ils furent rapidement dépassés par les nécessités du jour. Trois seulement furent construits et deux autres ne furent même jamais lancés. On ne leur attribua aucune mission (à l'exception de celui qui fut converti en citerne à carburant). Ils furent tous jetés à la ferraille par les Amé­ricains à la fin de la guerre.