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Classes T (USA)

Classes T, Gato et Balao (Etats-Unis)

Caractéristiques Classe Gato
Déplacement : en surface, 1 525 t; en plongée, 2 415 t.
Dimensions : longueur, 95,02 m; largeur, 8,31 m; tirant d'eau, 4,65 m.
Appareil moteur : en surface, 4 diesels de 5400 ch; en plongée, 4 moteurs électriques de 2 740 ch, entraînant 2 arbres.
Vitesse : en surface, 20 noeuds; en plongée, 8,5 noeuds. Autonomie : en surface, 13245 milles à 10 noeuds; en plongée, 109 milles : 5 noeuds.
Armement : 1 canon de 127 mm; 10 tubes lance-torpilles de 533 mm (6 sur l'avant et 4 sur l'arrière) pour 24 torpilles.
Équipage : 80 officiers et matelots.

La Nouvelle classe S fut suivie de la classe T, dont les douze unités virent le jour en l'espace de treize mois, en 1939-1940. Ces dernières se distin­guaient des New S par leurs deux tubes lance-torpilles sur l'avant et (plus tard) par leur canon de 127 mm, installé en remplacement de leur pièce de 101,6 mm ou 76,2 mm. Les T donnèrent eux-mêmes nais­sance aux Gato, des bâtiments béné­ficiant d'une autonomie accrue et qui allaient se révéler tout particulière­ment adaptés à la guerre du Paci­fique (du fait des distances en jeu, les patrouilles sur ce théâtre devaient être beaucoup plus longues et néces­siter un plus grand nombre de sub­mersibles que dans les mers euro­péennes).

Directement dérivés des T, les Gato firent l'objet d'une production à grande échelle. Le premier d'entre eux, le Drum, fut achevé peu avant le début des hostilités. Théorique­ment incapables de descendre à plus de 91 m, les nouveaux sous-marins américains opérèrent à maintes reprises à des profondeurs beaucoup plus importantes. Patrouillant en sur­face beaucoup plus souvent qu'il ne leur aurait été possible de le faire dans les eaux européennes, ils furent progressivement dotés de nouvelles armes de pont, fixes ou amovibles, divers affûts et plates-formes de tir venant s'ajouter aux superstructures existantes; des canons supplémentai­res de fort calibre furent même ins­tallés, l'objet de tous ces ajouts étant de permettre aux sous-marins de « faire durer » le plus longtemps pos­sible leurs vingt-quatre torpilles.

Après l'achèvement de la 73e unité, la coque des Gato fut perfectionnée avec l'adoption d'aciers traités spé­ciaux et de modules renforcés, ce qui porta la profondeur opération­nelle maximale théorique du modèle à 122 m. Le nouveau type de sous­marin ainsi créé fut commandé en deux cent cinquante-six exemplaires; formant la classe Balao, seulement cent vingt-deux unités devaient en fait voir le jour (dix coques inache­vées furent envoyées à la casse à la fin de la guerre).